Trois toiles d'essai un peu plus figuratives. Ce n'est qu'une préparation pour une toile plus grande.
Quelques nouveautés.
Une réflexion sur les premières lueurs du matin ( 4 premiers)
Un petit clin d'oeil ensuite à deux peintres de la couleur, dont un est venu un moment à Pont Aven... La série sur les paysages de Pont Aven se poursuit et viendra compléter le tout. J'ai toujours de l'émotion de marcher lors de mes promenades dominicales sans doute là où Paul et les autres ont posé leur propres pas.
Puis vient la marée haute et basse... Mouvement de fond qui ressemble à l'aube et au coucher, à la dépression l'élan. Ce travail n'est qu'une ébauche, il faudra y retourner bientôt pour exprimer plus au fond ce mouvement.
Mouvement du tango, la danse ... Obligation d'un cours qui a vite dérivé avec l'imagination. Là encore ces pas de 2 sont amenés à se modifier.
Et biensûr toujours ce chemin ( tryptique) qui me mêne je ne sais où, mais où le petit Pousset à semé quelques petits repères ..J'y ai pour une fois testé l'huile.
Après une gestation assez courte, la "création" reste un petit être qui est encore labile durant environs un mois.
Des cas exceptionnelement plus long ont été observés. Alors souvent le recours à la recolloration totale ou au recouvrement est généralement réalisé ( le géniteur refuse finalement de reconnaître la "création" ou et il la renie autrement en "croute" au fond d'un grenier).
Les créations standards, elles, sont laissées dans un carton à dessin ( pour les dessins, gravures, aquarelles), posées sur un meuble (pour les toiles) ou encore contre un mur.
Les plus chanceuses se promènent un peu dans le salon, dans le bureau. Elles sont présentées à la famille. On aime pas la petite tâche rouge là, le ciel un peu trop bleu ici, ou bien on trouve sympa, et quelquefois pas du tout.
Quand toutes les petites aspérités qui gênent l'oeil et sont finalement aussi jugées comme telle par le géniteur, sont corrigées, alors les créations sont un peu oubliées.
Les plus chanceuses ont droit à un cadre et un clou sur le mur, les autres dorment pofondément, des fois des années, dans le fameux carton à dessin, ou alors retournent contre un mur en se voilant, la face à l'ombre.
Heureusement quelques visiteurs curieux leur redonnent droit à la lumière.
Des fois, comme elles cligent fort des couleurs, un peu éblouies par la lumière une fois reournées, celui qui les tient dans les mains en tombe amoureux(se) et repart avec sous le bras.
Découvrez ci après la nurserie, où l'alimentation en pigments n'est pas encore terminée .